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Equipe Judo

Il était une fois, un féru de judo qui se mit à rêver que cet art martial pouvait prendre racine au cœur du bassin houiller, à côté d’activités telles que le football, la course à pied ou le basket-ball.

Les débuts s’apparentaient à un feuilleton dont le titre pouvait s’intituler :

« A la quête du Graal».

Dans notre histoire, c’est le local où est pratiqué ce sport mystérieux venu d’extrême orient et réservé parait-il à une élite intellectuelle, qui fait défaut. D’ailleurs ne dit-on pas qu’à Paris les Joliot Curie en sont des adeptes fidèles.

En 1954, c’est le premier entraînement de quelques marginaux au café de Nancy à Faulquemont. Ils sont tellement sûr de leurs forces, qu’ils n’hésitent pas après 3 mois de pratiques, et fiers de leurs ceintures jaunes, à aller affronter les meilleurs en compétition à Nancy lors de la coupe de l’Est. La réalité du tatami s’avère sévère !

Que nenni, il faut persévérer, d’abord il faut changer de lieu d’entraînement, se sera un baraquement à l’arrière du café Mouzaïa, puis direction Redlach chez Ritz et pour que la tournée des Grands Ducs soit complète, terminus au café Adam à Faulquemont ! Quatre lieux d’entraînement dans 3 villes différentes en quelques années ? Si ce n’est pas de la volonté en tous les cas cela y ressemble fortement.

J’oubliais les tatamis, pardon le tapis, était constitué parait-il de sciure ou de mousse recouverte d’une plaque en contreplaqué, et pour l’embellir une superbe bâche orange habillait l’ensemble. C’était du plus effet.

La formation était financée par les adhérents, qui à intervalles réguliers, c’est à dire au gré de leurs économies, faisaient venir maître Archen depuis Metz, qui profitait de son passage au club pour assurer le passage des grades. Cet épisode dure 7 ans. Fin du premier acte.

Alors Monsieur Jacob (c’est lui notre féru de judo de la première heure) quand reprendrez-vous le judo ? lui lance un moniteur de l’atelier ‘‘la bricole’’ en 1967. Des jeunes cherchent, parait-il, à pratiquer ce sport qui commence à se démocratiser. Il se lance dans une première rafale d’entraînements pour voir ! Décide de stopper, pour raisons personnelles, assez rapidement. Mais les jeunes de cette époque sont résolus à ne pas lâcher leur homme providentiel. Une fois, deux fois, ils le sollicitent, le supplient. Devant tant d’enthousiasme Charlie cède. C’est la renaissance de l’activité judo avec 20 jeunes, pendant 1 an sous couvert du foyer A.S.B.H. 

L’idéal serait de créer un club, donc de constituer un comité. A charge pour les jeunes de ramener des adultes pour le constituer. A priori ce n’est pas leur dada que de rameuter des dirigeants. Coup de semonce de notre Charlie qui prévient les jeunes, ‘‘si rien ne se passe j’arrête’’. Bienfait de ce chantage, les parents - dirigeants affluent.

Monsieur Henry Hubert devient le premier président et avec son comité posent au greffe du tribunal local les premiers statuts du club de Faulquemont Créhange en 1967.

Quelques temps après c’est le retour de Monsieur Reb Gilbert 1er entraineur diplômé du club, qui deviendra président, puis président d’honneur du club, suivi par son fils Daniel Reb première ceinture noire 2ème Dan du club, directeur technique pendant plusieurs années.

Le local d’entraînement se situe durant cette reprise à ‘‘la goutte de lait’’, l’exiguïté du lieu est tel que les judokas doivent se spécialiser dans les techniques du ne-waza, (techniques au sol) qui deviennent une redoutable arme lors des compétitions. Avec tout le danger que représente l’utilisation de ce local (vitres, piliers, faible surface) son déménagement devient inéluctable. Après une tentative de création d’un site au niveau du préau de l’école Mouzaïa c’est au gymnase du complexe sportif que dorénavant vont s’effectuer les entraînements et compétitions pour une durée d’environ 20 ans. Cependant la contrainte de déménager à chaque séance plus de 200 m2 de tapis et la polyvalence de la salle ne permettent pas aux équipes en place de faire face aux exigences de la discipline. La mise à disposition d’une salle spécifique devient indispensable.

Après moult demandes (depuis 1974), tout finit par arriver, la mairie prend la décision en 1996 de créer une salle de combat intégrant un dojo (c’est la première fois que ce terme apparaît dans la vie de notre association). C’est devenu une réalité depuis 1998. Fin du deuxième acte.

L’entrainement n’est plus dispensé exclusivement les mercredi et samedi, c’est tous les jours que le dojo s’anime, avec notamment Patrick Leblond qui démarre une activité 4-5ans.

Les présidents se succèdent pendant 20 ans, apportant avec leurs comités des progrès continuels.

Les entraineurs continuent à se former, ainsi 3 judokas, diplômé d’Etat, Ceinture Noire 4ème dan, (Steave Schirru, Alain Schafer, Denis Schafer) et une judokates 3ème Dan (Karine Bardi) encadrent aujourd’hui les jeunes et les moins jeunes.

Les succès sportifs s’enchainent avec au sommet le titre de vice-championne de France de Noémie Brochot en 2015.

Les effectifs se stabilisent autour de180 licenciés, puis c’est l’ouverture d’une section Taïchi, avec Serge Durand, faisant passer au club la barre des 200 licenciés.

2017- 2018, le Judo-Club de Faulquemont-Créhange fête ses 50 ans. Fin du troisième acte.

A suivre…

Le judo (柔道, jūdō?, litt. « voie de la souplesse ») a été créé en tant que pédagogie physique, mentale et morale au japon par Jigorō Kanō (嘉納治五郎) en 1882. Il est généralement catégorisé comme un art martial moderne, qui a par la suite évolué en sport de combat et en sport olympique. Sa caractéristique la plus proéminente est son élément compétitif dont l'objectif est soit de projeter, soit d'amener l'adversaire au sol, et de l'immobiliser (Techniques de maîtrise), ou de l'obliger à abandonner à l'aide de clés articulaires et d'étranglements. Les frappes et coups à main nue ainsi que les armes font aussi partie du judo mais seulement sous la forme pré-arrangée (kata (形?)) et ne sont pas autorisés en judo de compétition ni en pratique libre (randori (乱取り?)).

Le lieu où l'on pratique le judo s'appelle le dojo (道場, dōjō?, littéralement lieu d'étude de la voie). Les pratiquants nommés judokas1, portent une tenue en coton renforcée appelée judogi, ou communément « kimono »2 en France (même si le terme kimono en japonais ne correspond pas). Le judogi est généralement blanc, mais pour faciliter la distinction entre les combattants dans les compétitions, un judoka peut avoir un judogi bleu dans les compétitions internationales. Le judo se pratique pieds nus, chez les hommes torse nu sous le judogi et chez les femmes un tee-shirt blanc sous le judogi. Les judokas exercent, à l'entraînement et en compétition, sur un tatami, un tapis raide qui amortit les chocs et délimite une zone de combat en carré à l'aide de tapis de couleurs différentes, dont la surface de combat est de 64 mètres carrés (8 x 8) au minimum et de 100 mètres carrés (10 x 10) au maximum. Le judo est un sport olympique et nécessite de l'implication tant au niveau du combat qu'au niveau des rencontres techniques et de l'aide aux événements pour atteindre un grade élevé.

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